Denis Pennel

Auteur, conférencier, influencer, manager

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Directeur Général de la World Employment Confederation, Denis Pennel est un spécialiste reconnu du marché du travail. Conférencier, influenceur et auteur de plusieurs livres (dont « Travail, la soif de liberté » Eyrolles, 2017) et de multiples articles sur le marché du travail, il fait partie du classement des 100 professionnels des ressources humaines les plus influents au niveau mondial (classement du magazine Staffing Industry Analysts). Denis Pennel a rejoint la World Employment Confederation en 2005 au poste de Directeur Général. A ce titre, il est en charge de promouvoir les intérêts de la profession du recrutement auprès des institutions de l’Union Européenne (Commission, Parlement, Conseil des Ministres) et des grandes organisations internationales (Bureau International du Travail, OCDE, Banque Mondiale…). Né en 1966, Denis Pennel est diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris.

Tarifs

  • Conférence : 4500 €

Localisation

Bruxelles

Langues

Français

Les thèmes de ce conférencier

Ses conférences

Conférence #1

La crise du Covid-19 va-t-elle modifier durablement le monde du travail?

La crise du Covid-19 nous oblige à repenser notre relation au travail. Les entreprises ont réalisé que travailler à distance nécessite une autre organisation. Les managers ont compris qu’ils doivent améliorer l’évaluation de la productivité de leurs équipes dispersées en définissant des objectifs clairs et précis et en surveillant leur réalisation plutôt que de se baser sur le présentéisme. Les équipes commencent à mettre en place de nouvelles pratiques comme travailler de façon plus collaborative, utiliser de nouvelles applications et logiciels de partage pour en faire en sorte que chaque collaborateur soit tenu au courant en temps réel des dernières activités des autres. Les individus ont compris que pour être efficace en télétravaillant, il fallait se discipliner pour mieux structurer ses journées de télétravail, en répartissant des temps pour du travail de fond, des échanges avec des collègues tout en maintenant un équilibre avec leur vie familiale, afin d’éviter de subir cette porosité pas toujours facile à gérer entre notre vie familiale et professionnelle ? Le monde du travail post Coronavirus sera un monde où le travail à distance aura été domestiqué pour devenir pratique courante mais sans subir les inconvénients d’une expérience solitaire et déshumanisée. Les travailleurs bénéficieront d’un accès à des espaces collaboratifs (par exemple des espaces de coworking, pour travailler seul mais ensemble), partageront des pauses café virtuelles et continueront à se rencontrer physiquement régulièrement. Ce monde sera celui dans lequel les managers font confiance à leurs collaborateurs, même s’ils sont dispersés et à distance, tout en leur offrant de la flexibilité pour gérer leurs contraintes personnelles. Dans ce nouveau monde, les dirigeants construiront des systèmes pour développer l’agilité et la résilience de leurs organisations afin de résorber les chocs futurs. Cette crise en annonce d’autres… Mais c’est la bonne opportunité pour réinventer aujourd’hui le monde du travail. Comment recréer du collectif pour des équipes dispersées et éclatées ? comment maintenir la culture d’entreprise malgré la distanciation sociale des travailleurs ? Ce sont les entreprises à la marque employeur la plus forte qui ont le mieux résister à la crise.

Conférence #2

Le paradis du consommateur est devenu l'enfer du travailleur

L’entrée dans le XXIème siècle a consacré un changement de paradigme de notre modèle économique : le passage d’une économie de masse à une économie dictée par la demande. Adieu production de biens standardisés, consommateurs passifs et captifs, choix restreints et délais d’attente. Depuis les années 2000, on assiste à une soif de consommation effrénée et immédiate, où l’on ne paye que ce que l’on consomme, où l’usage prévaut sur la propriété, avec des produits personnalisés, fabriqués à la demande et qui se déplacent jusqu’aux consommateurs. Une nouvelle ère où le consommateur devenu roi impose aux entreprises de se réorganiser pour devenir plus agiles afin de répondre aux désirs de plus en exigeants du client, impactant par là-même la relation de travail pour la rendre plus malléable. Une société de surabondance, caractérisée par le gaspillage des ressources, une hausse des inégalités au sein des pays entre ceux qui peuvent consommer sans modération et les autres, et une course vers le toujours plus. Ce nouveau modèle capitaliste a été rendu possible par l’alliance nouée entre consommateurs et actionnaires. Ces derniers ont basé la croissance de leur entreprise sur la mise sur le marché de biens et de services de moins en moins chers, à l’obsolescence programmée, répondant à la soif insatiable des consommateurs avides de toujours plus au moindre coût. Tout cela n’a été rendu possible qu’à travers une course effrénée à la réduction des coûts, dont les travailleurs ont été les premières victimes, à travers une baisse des salaires réels et une insécurisation croissante de la relation de travail. Une dérive vers un consumérisme néfaste, source d’une marchandisation du travail et d’une espérance de vie réduite des entreprises qui, face à des consommateurs volatiles et fugaces, deviennent elles-aussi des biens qui s’achètent et se revendent, qui disparaissent ici pour renaître là. Cette généralisation d’une économie à la demande affecte toute la société, pour engendrer communautarisme, tribalisme et engagement à court terme. Désormais bien identifiés, les maux liés au développement de ce nouveau modèle capitaliste commencent à susciter l’émergence de remèdes pour pallier la surproduction, la surconsommation, la surchauffe et le surendettement des ménages. La cure de désintoxication qui nous a été imposée par le coronavirus a accéléré la prise de conscience de changer durablement nos habitudes de consommation et la nécessité de modifier nos comportements d’acheteurs impulsifs. Elle a mis en lumière le fait que notre modèle productiviste, linéaire, fondé sur quatre logiques - extraire, produire, consommer, jeter – ne pouvait plus durer. Notre modèle de société doit être repensé pour redevenir plus inclusif et équitable, basée sur une économie sociale de marché où chacun trouve sa part et sa juste place. Une nouvelle évolution du capitalisme, qui succèdera à sa phase industrielle, à l’âge de l’information et dernièrement au règne de l’individu. Il s’agit de mettre en place un nouveau contrat social afin de l’adapter aux réalités du XXIème siècle : le tiercé gagnant passera par la modernisation de notre système de protection sociale (afin de garantir une juste redistribution), un regain de pouvoir de négociation des travailleurs à travers de nouveaux canaux (pour assurer des conditions de travail décentes) et la refonte de notre système éducatif (pour redonner toute son efficacité à l’ascenseur social).

Conférence #3

Ciel, un robot a volé mon emploi !

La machine va-t-elle remplacer l’homme pour le meilleur ou le pire ? L’automatisation va-t-il simplifier ou complexifier notre travail ? L’enrichir ou le vider de son sens ? Grâce à la robotisation, allons-nous vivre l’enfer ou le paradis ? Si tout au long de l’histoire économique les innovations mécaniques et technologiques ont créé plus d’emplois qu’elles n’en ont détruits, « cette fois-ci c’est différent ! » clament les prévisionnistes pessimistes. Car avec cette nouvelle révolution industrielle, les métiers automatisables ne sont plus uniquement les métiers manuels : des emplois qualifiés à fort contenu intellectuel sont aussi menacés par les machines. Et certains universitaires, comme McAfee et Brynjolfsson, d’affirmer que les progrès technologiques que nous connaissons dans ce « deuxième âge de la machine » risquent non seulement d’entraîner la suppression de certains types spécifiques d’emplois, mais pourraient également entraîner une baisse de l’emploi global. Facilement – et souvent injustement - décriée, l’automatisation du travail a pourtant permis à l’homme de se libérer des deux contraintes les plus lourdes de son labeur : la pénibilité et la durée de son activité professionnelle. Les machines enlèvent à l’homme les tâches les plus dures physiquement et les plus ingrates.

Conférence #4

Travail, la soif de liberté

Au cours des deux dernières décennies, le travail est devenu polymorphe et pluriel : travail salarié, travail indépendant mais aussi désormais travail en ligne, travail des consommateurs, travail des foules (crowdworking), travail bénévole. Alors que l’emploi (défini sous la forme du salariat en contrat à durée indéterminée) a représenté la forme normale et générale de travail dans la deuxième moitié du XXème siècle, aujourd’hui, le travail s’est émancipé de l’emploi et d’une forme de salariat hypertrophié et bureaucratisé. Répondant à la fois au besoin d’agilité des entreprises et à l’attente des individus pour plus de liberté, l’emploi a perdu de son intérêt. L’enjeu aujourd’hui est de dépasser l’antagonisme entre les différentes formes de travail pour bâtir un nouveau système de protection juridique et social pour tous les actifs, quel que soit leur statut. Mettre en place une sécurité à l’échelle du marché du travail et libérer le travail des entraves de l’emploi pour donner une chance à chacun : ni salariat, ni précariat, vive le Libertariat !

Conférence #5

L'essor de l’économie à la demande : quelle conséquence pour l’emploi ?

Une lame de fond bouleverse aujourd’hui notre société : la généralisation d'une économie à la demande, dictée par les exigences du consommateur et facilitée par la digitalisation. Cette économie à la demande se moque du temps pour offrir un service en temps réel, organisé à travers des circuits de production éclatés qui bouleverse les modèles commerciaux traditionnels. Pour survivre et répondre aux caprices de leurs clients, les entreprises ont adapté leur système de production afin de gagner en souplesse et en réactivité : recours à des formes de travail diverses et flexibles, externalisation et fragmentation des modes de production, utilisation de main-d’œuvre en free-lance, aboutissant à l'avènement d'une entreprise éclatée et hors-sol. Il est temps de repenser notre modèle social basé sur le salariat pour inventer de nouvelles formes de protection sociale correspondant au retour du travail indépendant et à la diversification croissante des formes de travail. Si le futur risque bien de ressembler au passé, ce n'est pas en essayant de colmater notre système actuel que l'on arrivera à inventer des solutions à la hauteur des défis posés par cette ¬nouvelle révolution industrielle.

Conférence #6

Comment ré-humaniser le travail ?

Intensification des tâches à accomplir, management par le stress, burn out et bore out, porosité croissante entre vie professionnelle et vie privée, infobésité: le monde du travail est affecté par de nombreux maux qui nuisent à la motivation des travailleurs, mettent en danger leur santé et déshumanisent les relations entre les salariés. Il est temps de replacer l'humain au coeur du management et de l gestion des entreprises.

Conférence #7

L’avenir du travail ressemblera-t-il au passé ?

Globalisation, digitalisation, individualisation, vieillissement démographique, transition vers une économie à la demande: toutes ces évolutions révolutionnent le monde travail et menace la domination du salariat. Avec la montée du travail indépendant et la soif de liberté des individus, le travail de demain ressemblera sans doute au passé, avant la première révolution Industrielle.

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